1 – Comment on arrive au chat Russe
Quelle que soit sa couleur et sa longueur de poil, le Chat Russe reste, de loin, le plus connu des chats Russe, c’est par le biais d’un souvent long travail de prospection, par le net le plus souvent, que le futur propriétaire de Russe arrive chez un éleveur.
Les critères de l’acheteur éventuel de Russe reposent d’abord sur son « allure » physique et les points d’« accroche » principaux seront : sa couleur mais une fois passée ce choix de départ, la sélection se fera sur l’élégance du Russe avec son côté longiligne, haut sur pattes.
Ensuite vient ce qui le différentie très vite des autres chats Bleu, par exemple, son tipping argenté dû à la double coloration du poil entre sa base et son extrémité, ce qui lui donne sa beauté « poudrée d’argent » quand il se déplace, en particulier dans la lumière.
Puis, deuxième coup de foudre, ses yeux verts, plus ou moins couleur de lagon des mers du Sud dans lequel on se noie ou couleur émeraude d’un vert profond.
Ce n’est qu’à ce moment, le plus souvent, que le futur propriétaire de Russe se documente sur son caractère et son comportement.
2 – C’est là qu’il faut bien choisir son éleveur
Auparavant, le moyen le meilleur, et il reste un moyen d’approche très important, l’amateur de Russe découvre l’éleveur de son futur chaton par le biais des expositions LOOF ou aussi des présentations sérieuses organisées dans des animaleries par exemple. Les expositions ne sont pas le lieu d’achat d’un chaton mais c’est par contre le moyen d’amorcer une approche et une connaissance d’un éleveur et le premier maillon avant la visite chez lui afin de voir ses conditions d’élevage, ses installations et ses chats reproducteurs ou non.
Internet, depuis quelques années a révolutionné cette approche et l’acheteur éventuel sait parfaitement comment avoir rapidement les réponses à ses questions en ouvrant Google et en tapant Chat Russe, Bleu Russe ou Nebelung. Il arrivera alors sur les éleveurs de notre race, soit directement par le site des chatteries ou par le biais du site des Clubs de Race, comme l’A.I.C.R., bien sûr.
La lecture de ces sites est le moyen de nouer connaissance mais ce n’est que la première étape. Il est alors nécessaire de prendre contact avec l’éleveur par mail, ou mieux par téléphone et si cela est possible du point de vue géographique en allant voir cet éleveur et son élevage. Ainsi qu’il m’arrive souvent de le dire : « Un Russe cela se mérite… et il faut savoir faire des kilomètres. »
A ce sujet, nous mettons notre point d’honneur à ce que NOS éleveurs, dont les chatteries sont répertoriées sur notre site (www.chat-russe.eu), représentent de par leur appartenance à l’A.I.C.R. un label de qualité.
Les règles édictant ses qualités d’élevage et de lignées de reproducteurs sont précisées dans les statuts du LOOF mais aussi dans les statuts et surtout le règlement intérieur de notre Association Internationale du Chat Russe. C’est la raison principale de notre affiliation au LOOF et la c’est la reconnaissance de la qualité de notre travail.
3- Enfin, il importe de choisir son chaton dans la portée
Mâle ou femelle ?
C’est là affaire personnelle et d’aucuns vous diront que le mâle est plus câlin, d’autres que c’est la femelle, vaste question pour laquelle aucune réponse documentée n’existe.
La différence fondamentale entre le mâle et la femelle est la différence de gabarit : le mâle aura une tête un peu plus ronde s’il saillit, il est un peu plus massif tout en conservant élégance et aspect longiligne et il pèse environ un kilo et demi de plus que la femelle.
Le reste n’est qu’une affaire de goût personnel.
4- Bleu, Noir, Blanc ou Nebelung ?
Là aussi, affaire de goût personnel dans laquelle il est difficile de prendre position.
5- Une question importante se pose alors : quel caractère ce chaton aura-t’il ?
Il faut savoir, à ce sujet, que, pour les comportementalistes animaliers, 80 % des acquis comportementaux du chat adulte le sont déjà entre ses deux à trois mois d’existence . Cela souligne l’importance extrême de la sociabilisation du chaton chez son éleveur où il passe les trois premiers mois de vie.
Cette sociabilisation viendra bien sûr de la mère (je suis un chat, il y a d’autres espèces vivantes à deux ou quatre pattes que je découvre, j’aime ou je n’aime pas tel aliment comme maman, j’ai découvert le plaisir du jeu et de la chasse etc.)
Pour une part égale et différente, elle viendra aussi de son éleveur (j’ai appris à jouer avec les jeux des humains, c’est aussi un processus de chasse, je sais qu’il y a des endroits interdits, je connais mon nom et mes maîtres que j’adore, j’ai des comportements interdits type griffage, morsure, etc.)
Vous voyez ainsi l’importance extrême qu’a le contact étroit avec le milieu de vie du chaton et avec son éleveur.
Il découle de cela deux sortes de considérations :
En premier, il faut souligner l’importance de connaître et de voir les parents du chaton, au moins en photo ou mieux « en vrai » et connaître ses ascendants en lisant leurs pedigrees. Un exemple, les yeux de votre chaton à trois mois ne seront évidemment pas encore verts ; regardez les yeux des parents, et vous verrez quasi à coup sur ce que seront ses yeux vers huit à douze mois.
En second, il ne faut pas négliger le rôle très important tenu par l’éleveur. Faites-lui confiance car il vous conseillera dans le choix d’un chaton particulier de la portée en tenant compte d’éléments extérieurs appartenant au futur monde du chaton :
– vivra-t’il au contact d’enfants dans le foyer familial ?
– y aura-t’il d’autres chats, un chien ?
– restera-t’il souvent seul dans la journée ?
Voilà quelques éléments de base pour le choix de votre chaton Russe.
Grâce à ces quelques réflexions, vous vivrez en harmonie totale avec ce chat merveilleux qu’est le Russe.
Et n’oubliez pas que pour l’avoir TRES longtemps près de vous, il faudra l’empêcher de sortir en liberté en oubliant les arguments fallacieux souvent émis (le chat est un chasseur, il doit conserver ses habitudes ancestrales et sortir en liberté y compris la nuit pour chasser etc.). D’ailleurs la plupart des éleveurs essayeront de vous inculquer cette notion primordiale et beaucoup ne vous le vendront pas s’ils pensent que vous ne respecterez pas cette règle.
IMPORTANT
Dernièrement, deux « éleveurs » cédant des chatons posant de graves problèmes sanitaires ont été évincés du Club.
Il est important de savoir :
– le Russe n’est pas un chat hypoallergénique.
– un chaton Russe de trois mois pèse entre 1000 et 1500 grammes.
– il n’a pas les yeux ou le nez qui coule (sa mère non plus…).
– son certificat de bonne santé est récent.
– il est joueur et alerte.
Dans le cas contraire, votre chaton vous coutera le double de son coût d’acquisition en frais vétérinaires.
Si le chaton qu’on vous propose pèse moins d’un kilo, est titulaire d’un certificat sanitaire de plus d’un mois et les yeux purulents, passez votre chemin.
Vous ne le sauverez pas en l’acquérant.
Vous aurez juste des frais vétérinaires déraisonnables en plus.
Le mal nommé “éleveur” fera naitre d’autre chatons qu’il maltraitera de la même façon.
D’autres propriétaire seront victimes de ces agissements.
Un chaton Russe est une joie, pas une source de dépenses déraisonnables.